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Réalisateur : |
Mohammad RASOULOF | ||
Acteurs : |
Ehsan Mirhosseini, Shaghayegh Shourian, Kaveh Ahangar, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
2 h 32 | |||
Date de sortie : |
01/12/2021 | |||
Titre original : |
Sheytan vojud nadarad | |||
Note "critique" : |
3,00 | |||
Classement 2021 |
24 / 93 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Iran, de nos jours. Heshmat est un mari et un père exemplaire mais nul ne sait où il va tous les matins. Pouya, jeune conscrit, ne peut se résoudre à tuer un homme comme on lui ordonne de le faire. Javad, venu demander sa bien-aimée en mariage, est soudain prisonnier d’un dilemme cornélien. Bharam, médecin interdit d’exercer, a enfin décidé de révéler à sa nièce le secret de toute une vie. Ces quatre récits sont inexorablement liés. Dans un régime despotique où la peine de mort existe encore, des hommes et des femmes se battent pour affirmer leur liberté. .O. |
Xavier |
.O. Les 4 récits sont liés ? En un sens oui : ces quatre variations sur le thème de la peine de mort s'intéressent au profil des hommes en charge de son application mais dans la pratique c'est moins évident. Chaque histoire est une belle illustration de ce qui se cache derrière l'application d'une sentence fatale et cela me rappelle que je n'ai toujours pas terminé "la banalité du mal" d'Hannah Arendt que j'ai dans ma pile de livres à lire depuis quasiment 10 ans (le thème me fascine mais trouver les bonnes disposition pour le lire est un casse-tête... peut-être faudra-t-il que j'attende l'âge de la sagesse pour y parvenir ? Ce n'est pas pas gagne !). Plus sérieusement, je comprends les intentions des scénrasites et cela ne m'étonne pas que le film ai remporté une récompense dans un festival international, Cannes ayant montré ces dernières années que le message politique avait plus d'importance que la qualité intrinsèque du film primé. Profiter de la caisse de résonnance des grands festivals est compréhensible mais à mon avis limité à moyen et long terme et ce n'est pas ce film qui me fera changer d'avis. Si la première histoire et la troisième m'ont convaincu, j'ai trouvé la seconde, plus proche du théâtre dans un premier temps et assez improbable dans un second assez faible. Elle se prolonge finalement dans la quatrième qui est trop longue et trop légère sur les implications du personnage principal pour terminer le film en force. 2 histoires intéressantes, 2 qui le sont moins ? Le film aura pour moi la moyenne mais guère plus et je suis circonspect sur cet ours "covidé" gagné l'année dernière... |
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Première : ¤ ¤ ¤ ¤ |
.O. Ours d'or à Berlin 2020, le film de l'iranien Mohammad Rasoulof reste un événement de cinoche dont la colère ne risque pas de s'éteindre de sitôt. Pour l'auteur de ces lignes, ça ne fait pas de doute : c'est le meilleur film de 2021. .O. |